Présentation de
Ndeye Thiaw
Brightmore Capital est un fond d’impact opérant en Afrique de l’Ouest Francophone couvrant ainsi le Sénegal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo, la Guinée, le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Nous aimerions vous présenter notre directrice associée et cofondatrice Ndeye Thiaw. Dans cette entretien, nous échangeons avec Ndeye pour apprendre à la connaître un peu plus:
Q. Quel est votre parcours?
R. Je m’appelle Ndeye Thiaw; Je suis basée à Dakar, où je suis née et j’ai grandi. J’ai étudié aux États-Unis. Et j’ai commencé ma carrière dans la finance de développement.
Q. Comment en êtes-vous venu à investir?
R. Donc, après quelques années dans le financement du développement [aux États-Unis et en Afrique], je me suis tournée vers l’entrepreneuriat. En travaillant avec quelques entreprises, j’ai réalisé qu’il y avait encore beaucoup à faire dans le monde du financement des investissements chez moi, en Afrique de l’Ouest francophone. C’est comme ça que je me suis lancée. J’ai décidé de me lancer dans l’investissement. D’abord par le conseil, l’accompagnement et maintenant par l’investissement direct.
Q. Qu’est-ce qui vous anime au quotidien?
R. Ce qui m’anime au quotidien, c’est le désir d’inspirer les femmes et les jeunes à se rendre compte qu’ils peuvent créer de la richesse pour eux-mêmes, par eux-mêmes, malgré tous les obstacles qu’ils rencontrent dans leur parcours professionnel ou entrepreneurial.
Q. Pouvez-vous nous raconter votre histoire d’investissement ou d’écosystème préférée
R. Je n’en ai pas encore. L’écosystème entrepreneurial ici est encore en train de se développer, il est encore en train de mûrir. Nous avons beaucoup d’entreprises qui son ten train de poser les jalons du succès. Beaucoup de bons investissements dans le pipeline. J’espère donc que, dans un ou deux ans, j’aurai une belle histoire à vous raconter.
Q. Quelle est la chose que vous changeriez dans le monde du capital-risque ou de l’investissement si vous le pouviez?
R. J’aimerais voir plus de femmes gestionnaires de fonds. Je pense que cela changerait vraiment le paradigme de la rareté des fonds disponibles pour les femmes africaines.